top of page
Le cauchemar d'Ernesto
 INFOS PRATIQUES 
 
 Création : 2011
 Spectacle pour un comédien et marionnettes
 Durée : 50 minutes
 Public : à partir de 6 ans
 DISTRIBUTION 
 Texte, Dramaturgie : Philippe Crubézy 
 Mise en scène : Titi Mendes 
 Scénographie, Décors, Accessoires :
 Titi Mendes
 Jeu, Manipulation : Mickaël Wachnicki

LE CAUCHEMAR D'ERNESTO

De Philippe Crubézy 

SYNOPSIS

 

Ernesto Bricolo voyage d’un endroit à l’autre en vendant les objets qu’il recycle. Il vit seul dans son petit monde ignoré de tous, avec pour seul compagnon une vieille ampoule avec laquelle il s’invente des histoires pour rompre sa solitude.

Il fait un cauchemar qui le propulse dans une mégapole, fleuron de la modernité. La ville entièrement automatisée est gérée par une énorme machine qui fabrique tout ce dont les habitants ont besoin, à tel point qu’ils ne sortent plus de chez eux : ils pratiquent le sport devant leur télé, la nourriture arrive directement à domicile par tuyaux pneumatiques, les salles de spectacles ont été remplacées par les vidéos et ils communiquent entre eux par écrans interposés. 

Ernesto s’installe aux abords de la ville près de la déchetterie. Pour lui, c’est une véritable mine d’or car ici tout va très vite. « La Machine » est à la pointe de la technologie, elle est autonome et crée tous les jours de nouvelles inventions pour « faciliter » la vie des hommes. A peine un objet vient-il d’être créé qu’il est déjà obsolète et finit aussitôt à la déchetterie.

Mais un jour la machine tombe en panne et toute la cité est plongée dans le noir sauf la roulotte d’Ernesto.

La ville est perdue car plus personne ne sait plus ni cuisiner, ni jardiner, ni réparer quoi que ce soit, leur vie est devenue complètement dépendante de « La Machine ». Aussi tout le monde se tourne vers Ernesto qui semble le seul encore capable de vivre sans elle. Grâce à lui les gens vont réapprendre à faire les choses par eux-mêmes, et retrouver le goût des plaisirs simples de la vie, et le bonheur du vivre ensemble. 

 

 

NOTE D'INTENTION

 

"Certains disent que notre planète va mal. Certains disent que c’est parce que les pays industrialisés consomment trop. Trop et trop vite. Trop de matières premières gaspillées, trop d’eau puisée et gâchée à laver des voitures ou remplir des piscines. Certains parlent d’un cauchemar à venir prochainement si ça continue comme ça.

Ce cauchemar, c’est celui que vient de faire Ernesto, vagabond et bricolo. Au pied de sa roulotte atelier, l’esprit encore un peu embrumé, il nous le raconte.

Le temps de son mauvais rêve, il habitait un drôle de pays où les gens ne font plus qu’accumuler des richesses, des objets très vite obsolètes, des vêtements qui s’usent en quelques semaines, sans savoir pourquoi, en se ruinant à force de crédits et de facilités octroyés par une Machine à produire omnipuissante. Un pays sans couleur où le ciel ne dégage plus qu’une pluie noire et grasse, où les gens ont des têtes de machine à laver ou de clou, où plus personne ne regarde son voisin, où les déchetteries ont remplacé les montagnes et l’Automatique la pensée. Un drôle de pays soumis à un bien être aveugle. Un pays d’imbéciles.

Jusqu’au jour où la Machine tombe en panne et où, pour survivre, il faut bien inventer autre chose, une autre façon de faire, de penser, d’exister. Jusqu’au jour où tout le monde doit se mettre à pédaler pour que le ciel puisse redevenir bleu et les prairies vertes…

 

Un cauchemar qui, bien sûr, ne se réalisera jamais. Hein ?"

- Philippe Crébézy

 

bottom of page