Compagnie Car à Pattes

SYNOPSIS

Dans une ambiance de foire, deux frères, mi-savants fous, mi-bonimenteurs, fendent la foule accompagnés de leurs  « Boites » respectives. Ils haranguent les passants, les invitant à venir découvrir leur(s) histoire(s).

Accouchés dans un poulailler et issus d’un même œuf tel le blanc et le jaune, ils se complètent par leurs différences. Ortho est un fervent architoeuftologue, Para est animautologue et déteste les poules.

Ils débutent leur présentation par un embrouille-méninges improbable sur la « Théorie de l’œuf Cosmique », à laquelle eux-mêmes ne comprennent rien. Calembours et jeux de mots associés à ce langage faussement scientifique, embarquent le public dans un univers où la musique des mots et le rire sont plus importants que le sens. Pour mieux faire comprendre l’incompréhensible et le cheminement qui les a conduit jusqu’ici chacun s’immerge dans le public pour raconter sa vie.

Cette présentation faite, Para sélectionne une douzaine de personnes parmi le public par une distribution de pattes de poules et les entraînent dans sa « Boite à Bêtes »...

Le comédien y présente une poésie contemporaine, de l’auteur Jacques Rebotier « La Litanie du Poulailler », issue du recueil Litaniques. Le groupe est invité à passer sa tête dans les trous situés autour de la « Boite ». Para s’enferme dans cette boite caléidoscope au milieu d’un improbable bestiaire qui fourmille d’objets de toutes sortes : un bric à brac poétique et farfelu à souhait.

Pendant ce temps, Ortho fait la visite guidée du musée de l’architeuftologie, boite en forme pyramidale, pour trois « têtes » : une courte farce autour du  secret des pyramides et des amours de « Cléopattes de Poules » et de « Pharaoeuf ».

En passant la tête à l'intérieur, les spectateurs se retrouvent couronnés d’une drôle de coiffe, visible des autres mais non d’eux-mêmes. Ils deviennent ainsi les personnages de l’histoire.  Face à eux, se trouve un œuf d’où sortira la tête du guide.

Les visites guidées, moment intime avec le comédien, s’enchaînent pendant toute la durée du texte « La Litanie du Poulailler ».